Intuition: Les ombres du doute Ne vous laissez plus hacker par vos peurs devant l’évidence d’un choix!

Les ombres du doute…  

Ne vous laissez plus hacker par vos peurs devant l’évidence d’un choix…

Décider. S’engager dans une voie plutôt qu’une autre. Dans ces temps de plus en plus changeants, complexes voire chaotiques, il devient essentiel de mieux percevoir quel sera le meilleur choix  pour soi, pour notre famille, pour notre activité, notre équipe.

Et vous ? Comment faites-vous pour prendre une décision ?  Est-ce immédiat, sans vous poser de questions ? Ou bien observez-vous un processus de maturation dont la conclusion émerge un matin ?…quand ça émerge…

L’enjeu change t-il votre façon de choisir telle ou telle voie ?

L’inquiétude, voire l’angoisse sont-elles des facteurs bloquants dans certains contextes?

Laissez votre cerveau travailler comme il aime, librement, et sans contrôle!

Je fais un pari. Celui de la sérénité devant l’évidence d’un choix. Et je vous assure que c’est loin d’être une attitude de cow-boy qui se la joue et encore moins celle d’une candide ou d’une irresponsable. Au contraire ! La sérénité dont je parle est celle qui s’installe quand on cesse de se faire des nœuds au cerveau plutôt que de le laisser travailler comme il aime, c’est à dire librement, et sans contrôle. La nuit porte conseil… Cette parole ancienne vous parle ?

En moins d’une seconde, notre sixième sens fait l’analyse, le tri et la hiérarchisation de tout ce que nous percevons.

En effet, lorsque le sommeil arrive, tout notre système se met à travailler de plus belle, notamment en faisant des associations d’idées, de notions, des plus voisines aux plus incongrues, afin de faire fi des constructions mentales. Notre inconscient travaille toute la nuit afin de faire remonter à la conscience ce qui vous paraîtra sous la douche, quelques heures plus tard, comme une évidence. Pas forcément confortable. Et même parfois douloureuse. Mais vous savez  ce qu’il convient de faire. Vous le sentez. 

Hélas, quand l’anxiété occupe un poste à temps plein dans les bureaux de notre esprit, la clarté précieuse du petit matin s’estompe au fur et à mesure, pour laisser revenir les doutes.

Douter de vos intuitions revient à douter de vos lunettes si vous êtes myope.  C’est un virus qui attaque la confiance en soi. Si si, carrément ! Je le constate si souvent depuis six ans que j’accompagne tous ceux qui souhaitent redécouvrir leur intuition et sont bridés par le doute.  

Voulez vous vraiment faire confiance à votre discernement?

Il y a une alternative à cette posture. Même si cela fait longtemps qu’elle est installée, peut-être depuis la génération qui vous a précédé, voire plus tôt…

L’essentiel est de commencer par désirer ardemment retrouver confiance dans votre discernement. C’est la première  étape. La seconde pourrait être de reconstruire votre confiance en comprenant comment ce discernement se façonne, sur quoi il s’appuie.

C’est ce que nous allons parcourir dans cet article. Ça vous intéresse ?

Alors on y va. Allons voir ce dont nous disposons pour bien choisir sans se faire hacker par les angoisses…

Cette ressource universelle, efficace et d’une rapidité stupéfiante

Quand plusieurs voies se profilent, nous les observons. Bien évidemment, il peut être bon de réfléchir à chacune. Peser le pour et le contre, et même pourquoi pas ; faire des listes et des arbitrages qui pourront s’avérer utiles… jusqu’à un certain point. Trop d’informations tue l’information.

Et puis…Avons-nous vraiment le temps de tergiverser désormais ? Les certitudes en matière de choix se font maintenant aussi rares que les cabines téléphoniques, bottins, cartes routières et papiers à lettre… A l’époque de la fibre, des campagnes virales et bientôt de l’Hyperloop, nous avons besoin de passer à un autre registre dans notre façon de nous orienter.

Dans la prise de décisions, nous disposons d’une ressource complémentaire au raisonnement. Une ressource universelle, efficace et d’une rapidité stupéfiante. C’est bien simple, le dramaturge Henry Bernstein disait d’elle que « c’est l’intelligence qui a commis un excès de vitesse » !

Alors…. Quelle est cette perle ?  Si je vous dis « évidence », « feeling », « Connaissance immédiate et directe sans recours au raisonnement » …Oui je parle bien-sûr de l’intuition !

En occident, et dans le monde de l’entreprise, nous la méconnaissons la plupart du temps. Enfin, disons plutôt que nous nous gardons bien de dire que nous faisons nos choix à l’intuition !  

Ça fait « pas professionnel ». Ah non ? Et si notre monde post-moderne occidental officialisait enfin à quel point l’intuition continue de nous guider dans le business, les sciences, la médecine, l’éducation, les relations : partout ! Et heureusement ! Nous verrons pourquoi.

L’intuition, une “soft skill” à toute épreuve!

Mais chut ! c’est encore un tabou… Ceci dit, les choses évoluent. Et plus fortement depuis deux ans environ. J’en témoigne, cette capacité est en train de sortir des fourrés au sein même de l’entreprise, des tables de négociation aux réunions de Codir pour la « vision à moyen terme», en passant par le recrutement. A tel point que l’intuition devient peu à peu une des ‘soft skills’ que recherchent les recruteurs… Il était temps !

Que serait devenu l’humain s’il ne pouvait compter que sur le raisonnement pour se décider ?

Avant d’inventer Excel, que serait devenu l’humain s’il ne pouvait compter que sur le raisonnement pour se décider ? Aller à droite ou à gauche ? Déplacer le campement à la prochaine lune ou demain matin ? Récolter le plus vite possible ou bien attendre patiemment la Lune des moissons?  Faire alliance avec ce duc ou lui déclarer la guerre ?

Les chefs de toutes les époques, les personnes en charge d’un projet, d’une armée, d’une famille ou d’un clan ont toujours eu besoin de discernement. Et nous n’avons pas toujours le temps de réfléchir ! Et c’est parfois une question de survie. Le discernement n’arrive que par l’expérience ? Pas toujours. Henri Plantagenêt s’en est parti clamer la couronne d’Angleterre quand il n’avait que 16 ans… La chance ? Pourquoi pas… Napoléon ne recrutait que des généraux chanceux. Et qu’est ce que cela signifie au fond ?  La chance ne serait-elle pas le pseudo de l’intuition pour ces grands chefs.

À propos de « chef », revenons à notre époque : Dans un autre genre, qui ne manque pas de panache non plus, Thierry Marx affirme que «  La chance est un projet ». Certainement ! Et notamment celui de s’ouvrir à l’intuition du meilleur choix.

Mais d’où vient l’intuition?

Quand on n’a qu’une seconde pour choisir, pensez vous que ce soit uniquement le fait du hasard si on se lance résolument d’un côté plutôt que l’autre ?

L’ancêtre de l’intuition, c’est notre instinct. Tout aussi rapide et efficace, il est logé dans les couches  les plus anciennes de notre cerveau. L’instinct est resté une composante de notre intuition.

Sans elle, notre espèce n’aurait pas survécu. Pas de carapace, pas de croc ni de venin, de faibles muscles… Sur le plan sensoriel, ce n’est guère mieux. Les ultrasons échappent à notre ouïe et dès que le soleil se couche, notre vue perd toute sa virtuosité. Quant à notre odorat, nous n’en avons pour ainsi dire qu’un échantillon à côté de celui de nos prédateurs…C’est peut-être pour compenser ce manque que nous avons apprivoisé le chien. Saviez-vous que comparer l’odorat d’un chien et celui d’un humain revient à comparer la taille d’un terrain de football à …un timbre poste ? Vous imaginez toutes les informations qui nous passent sous le nez ?…hé oui, au sens propre comme au sens figuré ! Notre cerveau traite pourtant toutes ces informations contextuelles en permanence, mais c’est inconscient.

Alors comment faire si notre conscient ne dispose que de si peu d’informations et notre corps si peu d’atouts pour se défendre ou attaquer ? Hé oui, si nous sommes encore là, c’est que nous avons su nous appuyer sur cette capacité à sentir immédiatement quoi faire, sans réfléchir.

Quel est le secret de notre intuition pour être si clairvoyante ?

Une partie de sa puissance est le fait d’une immédiate synthèse de toutes les informations collectées par notre corps, et traitée par notre cerveau sans que nous le maîtrisions. Tout ce travail se fait tout à fait inconsciemment. Nous n’avons aucun contrôle sur cette « arrière-cuisine ».

Mis à part une chose fondamentale : Savoir ce que nous voulons, ou ce que nous voulons éviter. Sans nous en rendre compte, nos désirs orientent la sélection des informations.

Nos intentions paramètrent notre inconscient

Nos intentions paramètrent notre inconscient, qui va ensuite nous donner purement et simplement la « meilleure option » ou la moins mauvaise selon les situations. La seule viable parfois.

Ainsi que le disait Albert Einstein : « Le mental rationnel est un serviteur fidèle et le mental intuitif un don sacré. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et qui a oublié le don ».

En moins d’une seconde, notre sixième sens fait l’analyse, le tri et la hiérarchisation de tout ce que nous percevons de notre contexte, de notre entourage et des perspectives.

Comment cela ? Notre intuition serait un raisonnement plus rapide qu’un algorithme puissant à en faire pâlir les GAFA ? Mais oui, tout à fait !

Elle sait prendre en compte l’espace, le temps, les personnes, leurs états, leurs relations, les probabilités d’évolution, et même les petits critères auxquels personne ne fait attention, et qui peut s’avérer LE détail qui va tout changer.

Convaincu(e) ? Au moins sur le processus. Rien ne remplace l’expérience et je vous invite à tester, essayer, jouer avec cette faculté pour la redécouvrir et l’apprivoiser afin de vous doter d’un atout magnifique dans vos décisions.

Si vous sentez qu’il vous en faut plus pour bouger à l’intérieur de vous, il peut être éclairant de nous pencher sur la mécanique du doute de soi, et son origine. Cela pourra vous aider à le repérer, le distinguer des signaux de mises en garde pertinente.

Pour vous départir de votre anxiété dans vos choix, commençez par l’observer!

Selon notre tempérament et l’éducation que nous avons reçue, un des freins vis à vis de notre intuition n’est autre que la peur de commettre une erreur. Surtout en France où dès l’école, notre système les considèrent comme un manquement, alors qu’elles sont aussi une excellente façon d’apprendre !

Alors le stress monte. Quand la décision comporte un impact important, certains d’entre nous sont tellement pris dans l’engrenage d’une réflexion sans fin qu’ils peuvent en perdre le sommeil.   

Et pourtant… C’est justement en lâchant enfin prise que les choses s’éclaircissent. Facile à dire ?

C’est vrai. Que faire ?

  Il ne s’agit pas de renoncer à la logique et au raisonnement, mais au contraire de combiner les deux.

« Est-on absolument sûr que l’intuition nous oriente vers la ‘bonne’ décision ? »

On me pose souvent cette question. Mais sommes-nous absolument sûrs que nos raisonnements et notre logique peuvent nous éviter l’horreur que semble représenter une erreur ?

« Est-on absolument sûr que l’intuition nous oriente vers la ‘bonne’ décision ? »

Nous restons humains, sur la terre, lâchés dans le grand tourment de la Vie. La Vérité existe-t-elle ? La certitude n’est elle pas une façon de se rassurer à bon prix ?

Ce qui paraît pertinent à dire sur cette question, c’est que votre intuition a l’avantage immense de traiter une masse d’informations bien plus grande et diverse que nos tableaux comparatifs. Et qu’en plus de tout cela, il ne s’agit pas de renoncer à la logique et au raisonnement, mais au contraire de combiner les deux.

Au moins là, vous n’aurez pas à choisir ! 🙂

Le mathématicien Henri Poincaré était formel sur ce point : « C’est avec l’intuition que l’on trouve et avec la logique que l’on prouve ».

Et si le subtil équilibre des deux instances Logique et intuition, avec des tas de combinaisons possibles, constituait une bonne part de l’intelligence  humaine ? Personnellement, je suis très confiante dans les beaux jours de l’IH !

Dans un choix important, il y a donc pour tous un autre signal que le stress. Sous cette couche encombrante, notre intuition est là qui attend que nous la prenions en compte.

C’est ce sentiment intime qui vous faire dire ensuite :  « Au fond, je le savais. Je n’ai pas voulu le faire/ le croire/ le voir, mais je le savais ».

Et si vous passiez à l’acte ?

Remédier à l’anxiété est possible, notamment par toutes les approches incluant le corps et la respiration : la méditation, la sophrologie, la marche, les arts énergétiques tels que le Qi Gong ou le Yoga. (Lire l’article Ouvrez votre intuition grâce au Qi Gong!)

Quand elle est très ancrée, il est souvent salutaire de s’offrir un temps de thérapie brève : l’hypnose ou les techniques comme TIPI ou l’EFT s’avèrent notamment très efficaces pour retrouver un calme propice à l’écoute d’autres signaux intérieurs bien plus féconds.

Et ensuite ? Il vous reste à rencontrer cette fabuleuse possibilité intérieure, ce « vivant miracle de  l’âme humaine » comme le rappelait Carl Gustav Jung.

Soyez joueurs et curieux avec votre intuition.

Soyez joueurs et curieux avec votre intuition : Tout est bon pour vous entraîner au quotidien ! De la place de parking, au choix du restaurant. Apprenez à reconnaître ses manifestations dans votre corps, vos images intérieures ou jaillissant dans votre pensée.

Vous préférez être guidé(e) ? Qu’à cela ne tienne ! Vous êtes le/la bienvenu(e) dans mes ateliers sur  « La puissance de l’intuition dans la prise de décisions »

et si vous désirez faire le grand saut, le temps d’un stage est peut-être venu pour vous…

Pour votre entreprise, votre réseau ou votre école, vous trouverez sur mon site toutes les propositions pour découvrir le potentiel de l’intuition dans votre activité.

Je serai honorée et heureuse de vous accompagner dans cette découverte !

 

Et vous savez quoi ? Ce qui me passionnerait, ce serait de connaître vos expériences, vos petits   miracles, vos doutes et vos fulgurances dans les grands choix de votre vie.

Ça vous dit de témoigner ? En commentaire de ce post, en message privé ou sur Facebook, libre à vous !

 

  «La raison sépare et isole alors que l’intuition unifie et harmonise.» Shafique Keshavjee

 

Photo credits: Lacie Slezak, Josh Riemer, Vladislav Babienko, Christopher Rusev, Annie Spratt, Evan Dennis, Raquel Martínez